« On le monte à cru. Il nous emporte dans les plis de sa peau rude, ce théâtre, galopant à flanc de réel. Une monstration où les corps font irruption, aussi impondérables qu’un miracle, aussi imposants qu’une montagne en procession. Ils ont leur poids de jeu, ils connaissent le souffle des mots qui sont des jets de pierre, ils savent les gestes qui sont la chair de leur chair. Ils nous empoignent. Ils font fracas comme des éboulis. »

Nicolas Thevenot / Un Fauteuil Pour l’Orchestre

LA PAROLE ERRANTE DEMAIN

Montreuil

22 > 25 MAI – 20H30

« Il met des mots crûs sur une faille systémique de nos sociétés où les enfants sont à la merci de prédateurs adoubés par les gardiens de la famille sanctifiée. Au nom du père, du fils et du spectacle… De ce matériau, il fait du théâtre, simplement du théâtre, avec des acteurs tous formidables, des portes qui grincent, des silences, des horloges à pendule qui sonnent le temps qui passe, des musiciens qui font gémir leurs instruments. On sort de là, sonné. Groggy. »

Marie-José Sirach / L’Humanité

« Ce spectacle dominé par un sens de l’image rappelant les maîtres flamands et une acuité du regard pictural, nous invite à un voyage dans les replis de l’inconscient des relations familiales – sacro-saintes ou non. »

Louis Juzot / Hottello Théâtre

« On passe sans coup férir d’un registre à un autre, dans leurs mélanges et confusions, le tout ponctué par des percussions, histoire sans doute d’enfoncer les clous. Cette sainte agitation ne trouve sa légitimité que parce qu’à la base et au-delà de la féroce drôlerie, l’écriture de Dominique Collignon-Maurin, est de nature poétique. »

Jean-Pierre Han / Revue Frictions

L’Équipe


Dominique Collignon-Maurin rencontre Jerzy Grotowski et Ludwig Flashen en septembre 1968 au Théâtre de l’Épée de Bois lors d’une représentation d’Akropolis.

A la suite de cette rencontre et pendant 12 ans il fera son propre parcours autour de ce que Grotowski nomme la lignée organique et la lignée artificielle.

Ses rencontres avec Serge Merlin, Ludwig Flashen, Eugénio Barba, Ingemar Lindh et Maurice Cocagnac aboutiront à la mise en chantier en 1980 du spectacle L’Homme Job.

La Colline Compagnie est créée en 1983.

Elle a depuis pour but la création de spectacles vivants, leur diffusion ; l’anthropologie théâtrale et l’étude pratique des mémoires de l’acteur.